Lucy's Fur Coat
Originaire de la baie de San Diego comme Stone Temple Pilots ou Dig, Lucy's Fur Coat n'aura par marqué l'histoire du rock des années 90, sa carrière fut beaucoup trop éphémère pour cela mais ce quatuor aura laissé avec "Jaundice" un premier album foutrement jubilatoire qui mérite d'être dépoussiéré, douze ans après sa sortie.
Lucy’s Fur Coat pratiquait un power rock teigneux, très porté sur les guitares et les accords barrés, mais comme beaucoup de groupes de l’époque il ne rechignait pas à travailler énormément ses mélodies. « Jaundice » ne manquait pas donc d’atouts pour accrocher durablement l’attention : du solide et de l’énergique avec « Sensor » « Treasure Hands » ou « Falling Out », de la power pop très radio friendly avec« Super », du punk catchy sur « Not My Fault », de la ballade grungy avec « Easy ».
Bref, ce disque est un des nombreux vestiges de la scène rock alternative californienne du début des années 90, où on mariait sans complexes des gros riffs hérités du hard rock des années 80 et des aspirations plus mélodiques. Cette scène était un peu le contre pied de celle de Seattle qui avec les mêmes ingrédients était partie dans un trip beaucoup plus sombre. Comme on l’a souvent dit le Washington State et sa météo capricieuse n’a pas grand chose à voir avec l'illuminée Californie qui a donné naissance à Lucy's Fur Coat.
Aux dernières nouvelles, Lucy’s Fur Coat s’est brièvement reformé en mai 2005 pour une série de 3 concerts au Brick By Brick et au Casbah, les deux clubs de San Diego où il avait ses premiers pas sur scène et son chanteur Charles O. Ware est devenu Lifegard sur les plages de San Diego.
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